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La Religion et les Temples au Cambodge

Fascinating Stories About Cambodian Religion (travelsense.asia)

Les croyances et religions au Cambodge

Comme dans la plupart des pays du monde, la religion occupe une place très importante dans la vie des Cambodgiens. Nous pouvons témoigner son influence à travers leur devise nationale : « Nation-Religion-Roi ». La religion fait donc partie intégrante de la vie au Cambodge, la pratique de la religion et la croyance sont deux aspects inséparables aux vies quotidiennes des Cambodgiens.

Sommaire:

Bouddhisme
L’animisme
Les autres religions
Les Temples d'Angkor
Histoire
Les temples

Le Bouddhisme

Le bouddhisme est la religion prédominante du Cambodge. En effet, la grande majorité de la population, soit plus de 95% des Cambodgiens sont adeptes des croyances du bouddhisme. C’était une religion d'État jusqu'en 1975, le bouddhisme est redevenu la religion officielle du pays à la fin des années 1980. Depuis la chute de Pol Pot, les moines ont peu à peu refait leur apparition et semblent avoir converti de nombreux jeunes. Au Cambodge, le bouddhisme est donc une religion officielle. Malgré la coexistence de nombreuses formes de religion bouddhiste dans le pays, les Cambodgiens restent fidèles à une seule croyance religieuse. Cette religion suit une doctrine philosophique et religieuse dont les traits les plus marquants sont la bienveillance, la tolérance, le respect de la vie sous toutes ses formes. Elle consiste à vénérer des divinités indigènes, le Dieu qu’ils vénèrent est le Bouddha.

L’animisme

L’animisme est la religion des minorités montagnardes. En effet, même si le bouddhisme est reconnu comme la religion officielle de la nation certains groupes ethniques montagnards du pays n’ont pas oublié leurs anciennes croyances. L’animisme est la source du bouddhisme et est en jointure étroite avec le brahmanisme. C’est une religion qui est fondée sur une croyance ancestrale de génies et d’esprits, au bon ou mauvais karma, qu’ils soient protecteurs ou porte-malheur. Ils croient aussi à la réincarnation et que tous les êtres vivants possèdent des âmes. Les offrandes disposées sur les autels témoignent d’une grande ferveur religieuse.

Les autres religions majeures

La constitution du Cambodge garantit la liberté de cultes, donc bien que le bouddhisme soit la religion officielle il est possible d’exercer d’autres religions. D’où la pratique de l’hindouisme et de l’islam. Ces deux religions sont présentes depuis les anciens temps. L’hindouisme ayant été importé par des princes venus de la côte orientale de l’Inde s'est installé au Cambodge. L’islam qui est issue de la communauté malaise et surtout du peuple cham, s'est surtout importé lors de l’expansion vietnamienne sur leur ancien royaume. Le christianisme de son côté est une religion "nouvelle", qui commence tout juste à arriver au Cambodge. On estime à environ 20.000 chrétiens au Cambodge. Ils se concentrent majoritairement dans les grandes villes du pays, notamment à Battambang.

Les Temples d'Angkor

Angkor est situé au milieu de la jungle tropicale du Tonlé Sap, et se trouve à 7 km de la ville de Siem Reap. Elle dévoile au milieu d’une forêt majestueuse le plus grand et le plus vaste complexe religieux de l’Asie de sud-est. C’est aussi l’un des plus beaux sites archéologiques au monde entier.

Histoire

Durant L’Empire Khmer, qui fut fondé en 802 par Jayavarman II, Angkor était la capitale. C’est sous le règne de Yasovarman que la capitale trouvera sa vraie valeur avec à construction de nombreux temples et édifices religieux. Yasovarman est surnommé le « créateur d’Angkor » car il a été responsable de la création de la majorité des monuments de la ville et avec la construction des digues.

Avec le déclin du royaume khmer, la capitale d'Angkor fut abandonnée vers 1431. Cela entraina donc les temples à être envahis par la végétation foisonnante de la jungle du Tonlé Sap.

C’est en 1992 que ce vaste complexe historique a été classé au patrimoine mondial de l’UNESCO. Le but étant de protéger ce patrimoine des pillards, ils lancent en 1993 le programme de conservation d’Angkor. Ils décident par la suite de transférer plusieurs vestiges du site au musée national de Phnom Penh.